LES JEUDIS DE FABRIQ’AM

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Le 7 fA�vrier 2013 : rA�union de lancement et modalitA�s d’organisation du projet

Le 21 fA�vrier 2013 : prA�sentations de CA�dric Yvinec et de Vincent HirtzelA�A�

Le 21 mars 2013 : prA�sentation de GA�rard Collomb

Le 04 avril 2013 : prA�sentation de Julie Carpentier

Le 18 avril 2013 : prA�sentations de Silvia Macedo et d’Andrea-Luz Gutierrez Choquevila

Le 16 mai 2013 : intervention deA�Jean-FrA�dA�rique SchaubA�

 

  • Le 7 fA�vrier 2013 : rA�union de lancement et modalitA�s d’organisation du projet

Dans le cadre du lancement du projet Fabriqa��am, ont A�tA� ensuite briA?vement rappelA�s les diffA�rents angles da��analyse (les trois axes) qui devraient permettre de comprendre les diverses dA�clinaisons du processus de patrimonialisation culturelle dans la trentaine de sociA�tA�s amA�rindiennes A�tudiA�es dans ce projet. Des rA�unions de travail tous les 15 jours ont A�tA� dA�cidA�. Nous avons A�galement prA�sentA� les diffA�rentes outils de travail de Fabriq’am : le site internet, la base de donnA�es bibliographique et la plateforme Agora. Enfin, nous avons discutA� du financement de Fabriq’am et des missions possibles dans le cadre du budget.

  • A�Le 21 fA�vrier 2013 : prA�sentations de CA�dric Yvinec et de Vincent HirtzelA�A�

CA�dric Yvinec : ce qui fait A�vA�nement et les rA�gimes de temporalitA� SuruA� du RondA?nia (Sud Amazone, BrA�sil).A�Contrairement aux autres A�lA�ments du A�A�patrimoineA�A�, les chants sont valorisA�s par les Surui et occupent une fonction mnA�monique. On peut les classer en trois ensembles : les conflits, les fA?tes de boissons, les genres mineurs. CA�dric Yvinec montre que le chant est un embrayeur de rA�cit.A�Vincent Hirtzel : Que faire des mythes en rA�gime de patrimonialisation ? A� partir d’un livre sur la tradition orale yurakarA� publiA� en 2006 (couverture et prA�sentation de l’ouvrage par un dirigeant yurakarA�), Vincent HirtzelA�entame une rA�flexion sur la culture d’un point de vue yurakarA� et discute du modA?le proposA� parA�Manuela Carneiro entre Culture et A� culture A�.

  • A�A�Le 21 mars 2013 : prA�sentation de GA�rard Collomb

A�A�Patrimonialiser ?A�A� ou A�A�faire patrimoine ?A�A� RA�flexions A� partir du cas Kali’na (Guyane) :A�en dA�pit de leur rapport diffA�rent A� la gestion de la mA�moire (le mode de construction mA�moriel kali’na est A�fondA� sur un faible intA�rA?t pour le passA� avec des recours A� des techniques d’effacement de la mA�moire),A�les leaders culturels s’engagent dans des opA�rations patrimoniales. Le A� patrimoine culturel est en effet devenu une ressourceA�que les Kalia��na peuvent mobiliser, de maniA?re contextuelle, pour assurer leur reproduction comme groupe, pour conforter leur identitA� collective mais surtout pour faire reconnaA�tre cette identitA� sur la scA?ne commune guyanaise.

  • Le 04 avril 2013 : prA�sentation de Julie Carpentier

ThA�matique des Institutions. Commentaires de Chiara Bortolotto sur un article deA�B. Kirchenblatt. Julie Carpentier :A�Politiques de gestion patrimoniale en A�quateur. AprA?s avoir prA�sentA� les grandes lignes du processus de patrimonialisation, Julie Carpentier s’attarde sur le lien entre le tourisme (tourisme conscient, tourisme communautaire…) et le patrimoine, devenu un bien consommable. Dans ce cadre, ont A�tA� crA�es des routes interculturelles et touristiques comme la route des Incas. Le patrimoine est devenu un label dont le tourisme a su tirer profit, un label A� la croisA�e de trois secteurs : culturel, A�conomique et politique.

  • Le 18 avril 2013 : prA�sentations de Silvia Macedo et d’Andrea-Luz Gutierrez Choquevila

Silvia Macedo,A�Chamaniser la��A�criture : la��incorporation de la��A�criture par les AmA�rindiens da��Amazonie. DansA�la pratique graphique kusiwa des WayA?pi, la��image na��est pas lA� pour perpA�tuer une forme mais pour potentialiser une transformation.A�Silvia Macedo part de ce constat pour comprendre la faA�on dont la��A�criture est interprA�tA�e chez les WayA?piA�: la��A�criture constitue un moyen da��A�tablir de bonnes relations avec da��autres A?tres ; comme le graphisme, les AmA�rindiens lui attribuent une compA�tence communicative.A�Andrea-Luz Gutierrez Choquevila :A�Traces et rA�vA�lations : les manuscrits chamaniques en langue quechua (Amazonie, PA�rou). L’A�tude deA�70 manuscrits de chants rituels conduit A� Andrea-Luz Gutierrez A� s’ interroger sur ce qua��il advient quand un type de mA�morisation rA�servA�e A� la��oralitA� devient inscrit.A�La trace elle-mA?me ne suffit pas : il faut aussi la��A�nonciation c’est-A�-dire que le papier porte en lui la��acte da��A�crire attachA� A� un auteur ;A�il y aA�une relation de contiguA?tA� entre la trace et la��auteur. C’est une stabilisation de la mA�moire orale.

  • Le 16 mai 2013 : intervention deA�Jean-FrA�dA�rique SchaubA�

Jean-FrA�dA�rique Schaub (historien, EHESS) prA�sente la��ouvrage collectif rA�cemment paru A� la��EHESS et dont il est co-auteur : Faire des sciences sociales. Comparer. Olivier Remaud, Jean-FrA�dA�ric Schaub & Isabelle Thireau (eds.).A�Que signifie la��acte de comparer pour les sciences sociales ? Dans ce volume, la dA�marche comparative est vue comme un A�loge de la pluralitA� : elle appuie une dynamique de singularisation ou, au contraire, de gA�nA�ralisation. Elle confronte des objets, des sociA�tA�s, des processus A�loignA�s dans le temps ou dans la��espace. Elle permet au chercheur de progresser grA?ce A� un travail incessant de rapprochements et de distinctions.A�Pour contrecarrer les critiques de la comparaison,A�Jean-FrA�dA�rique Schaub explique qu’ilA�faut faire jouer la��interaction entre les termes de la comparaison.

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Fabriq'am (10 août 2013). LES JEUDIS DE FABRIQ’AM. Fabriq'am. Consulté le 23 janvier 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/oo6b